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 © Tous les textes et les dessins appartiennent à leurs auteurs ne pas s'en servir sans permission manuscrite (pour la plupart ils cherchent du boulot, pensez à eux, écrivez-nous)


Digressions
de Jean Menchassech

Elu meilleur coup par un jury spécialisé de femmes battues

 

Je n'aime pas faire la fête

Et si on parlait d’un truc sacro-saint de mes roupes ? J’ai nommé le mariage.

« Rien que le nom m’amuse », n’est-ce pas Michel ? Colucci de son nom, pour les plus incultes d’entre vous.

Je vais vous dire une bonne chose : en fonction de vos intimes convictions ou de vos intérêts, mariez-vous, pacsez-vous, mettez-vous « à la colle », comme disait un ébéniste que j’ai bien connu. Faites ce que vous voulez, après tout, vous en avez bien le droit…

Mais chers amis proches, cousins éloignés ou vagues connaissances, quelque soit l’intensité ou le faible degré des sentiments que je vous inspire, je vous en conjure : prenez toujours l’impeccable soin de me rayer de la liste de vos invités potentiels lorsque vous organiserez votre prochaine grande teuf : je trouverai toujours une excuse à la con pour ne pas m’y rendre. Comme disait mon cher Frédéric Dard : « Les mensonges ne sont pas faits pour être crus mais bel et bien pour ne pas dire la vérité ».

La vérité, moi, je vais vous la dire : ces réunions plénières, malgré leur vocation festive, m’emmerdent. A un point que vous ne soupçonnez pas.

Dessin de mariage de Bernard Masson

Prenons par exemple le mariage. Avant que Baroin ne s’en mêle, fiscalité oblige, vous nous colliez ça généralement au beau milieu de l’année, c’est à dire fin juin ou début juillet. Avec un peu de chance, il fait chaud. Tu te retrouves donc sur la place de la Mairie, un samedi vers 16h00 sous un soleil de plomb, dans un costard de bon goût (enfin en ce qui me concerne) alors que tu ne penses qu’à une chose : faire la sieste à l’ombre dans ton transat.

Tu analyses l’assistance et quelque diable t’y poussant, tu fais connaissance avec certains de ses membres. Tonton Raymond a son gros clic-clac (numérique) autour du cou, prêt à immortaliser chaque instant de cette féééééérie qui va passer comme un rêve. Le cauchemar, lui, arrive quelques mois plus tard, quand la banque refuse les traites du crédit que nos généreux tourtereaux ont contracté pour rincer 100 cochons pendant 48 heures. Il y a là aussi le meilleur ami du marié : une espèce de grand con dans un costard gris brillant à 80 euros chez Kiabi, veste à revers ronds et chemise blanche à col Mao du plus bel effet, le tout parachevé de superbes mocassins de plastique noir. Il est accompagné d’une Elodie de bon goût, maquillée comme une voiture volée, des anneaux gros comme mes burnes aux oreilles, fière de sa coiffure. Elle se trimbale avec son paquet de clopes et son briquet à la main car le réticule qu’elle a élu pour « sac à main » peut tout juste contenir un préservatif usagé : la toute grande classe. 

J’ai déjà assez tapé sur les vieux alors je vais laisser tranquille la grand-tante Micheline avec ses orteils peinturlurés qui dépassent comme ils peuvent d’une paire d’escarpins ouvert sur le devant, ultimes représentants de la dernière mode de 1948.

J’exagère, bien sûr : il y a parfois de bonnes surprises dans ces assemblées. Dans un moment d’égarement, Il m’est arrivé d’échanger trois mots avec des gens sympas. Mais le jeu n’en vaut pas la chandelle à mes yeux. Non, décidemment, ça m’emmerde.

Je vous passe le supplice Mairie-Eglise. On se retrouve dans la salle polyvalente de Saint Canigou pour le vin d’honneur. Vouvray, sirop de cassis, cake jambon fromage. Que du bonheur. Et il faut tenir jusqu’au début du repas, en général debout. Rien que d’y repenser, j’ai mal au crâne.

Allez magnez-vous de liquider les boutanches de tord boyaux qui dorment dans de grosses poubelles en plastique remplies de glace pilée, qu’on bouffe et qu’on se couche, merde !

Hein ? Ah, oui, j’oubliais… Qu’est ce qui se cache sur cette pseudo scène, improvisée sur trois palettes pourraves, à peine voilée par un drap tendu entre deux poteaux à linge recyclés ? Une quoi ? Une sono ? des spots ? Une boule à facettes, peut-être, même aussi ? Oh la putain de sa mère, ils vont vouloir danser, ces cons-là.

Damned, j’ai mal au foie, d’un seul coup ! Je crois que je ne digère pas le jambon de Luxeuil et son melon pas mûr. On va avoir droit à la danse des canards, au cousin Jérôme, bras de chemise et bretelles caponesques qui va se croire irrésistible en disant « Bonjour le micro » en se plaçant derrière le micro. On va se poiler, les gars !

En général on fait venir en guise de DJ « un jeune » du bled avec sa hi-fi 2X30 watts et les douze CD qui constituent sa sonothèque. Le fonds musical est complété par de judicieux prêts des proches des mariés : vous avez là l’intégrale de Michel Sardou et les plus grands succès d’Aimable et son orchestre, sans oublier quelques tubes immémoriaux comme « la Balanga ». Tournanche gratuite à qui se souvient de ça.

Dessin langue de belle-mère - © Bernard Masson

Je me suis marré  une fois, dans un mariage, vraiment. Quand un de mes cousins, ivre-mort a prétendu casser la gueule d’un invité qui était triple champion de je ne sais plus quel art martial à la con. C’est bien parti en sucette, je me suis régalé : A une heure du matin, la mariée pleurait et tout le monde était au lit, y compris le connard invétéré qui avait prétendu descendre cul sec le contenu du pot de chambre. (Mélange chocolat fondu-champagne) Sauf que lui, s’est retrouvé sur un lit d’hôpital.

Des mariages comme ça, j’en redemande. Si vous me promettez que le vôtre se passera ainsi, invitez-moi : je mets mille euros dans la corbeille.

Je ne prends pas de gros risques, je ne suis pas bagarreur pour deux sous et si votre mariage est vraiment réussi, la baston arrivera avant que je ne sorte mes biffetons ou mon chéquier.

© Jean Menchassech

 

 Vos commentaires

 

  • Jeune, j'aimais bien les enterrements  - (Ludovic Tuaye)
  • Les mariages se finissent tous, soit par des divorces, soit par des enterrements - (Mélanie Zetofret)

 

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Jean Menchassec - Digressions & rotis de veau

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