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 © Tous les textes et les dessins appartiennent à leurs auteurs ne pas s'en servir sans permission manuscrite (pour la plupart ils cherchent du boulot, pensez à eux, écrivez-nous)


Digressions
de Jean Menchassech

Elu meilleur coup par un jury spécialisé de femmes battues

Je n'aime pas les chiens

J’ai encore envie de me faire quelques amis, aujourd’hui !

Malgré l’étymologie de mon vrai prénom qui tendrait à faire de moi un amateur d’équidés, je ne me sens pas du tout concerné et encore moins apitoyé par la condition animale, malgré ma triste conscience d’appartenir à son règne. Chez moi, l’amour des animaux est à son paroxysme lorsque je casse la gueule d’un filet de bœuf béarnaise ou que je me délecte d’une sole meunière le vendredi. Car j’ai de la religion, figurez-vous. Le vendredi, il m’arrive de « faire maigre ». Si par malheur, la carte du resto ne propose pas de poisson intelligent, je ne prends pas de charcuterie avant ma viande rouge.

Rouget de l'isle - Dessin de Bernard Masson ©

J’ai très envie de le confesser ici : j’éprouve pour le genre canin un sentiment assez voisin de l’horreur. Oui Madame ! Votre berger, qu’il soit allemand de pure race, ou le dernier représentant des bâtards issus des plus aléatoires croisements, ne m’inspire pour tout sentiment qu’une sincère, non feinte, véritable et sainte horreur.

Chien faisant le beau - dessin de Bernard Masson ©

C’est très con, un chien. Tu lances un bâton, il te le ramène. Quel con ! Si je l’ai lancé, c’est pour m’en débarrasser et surtout pas pour qu’un quadrupède velu avec deux neurones ruine mon effort en le rapportant à mes pieds. Ca pue grave, un chien. Et quand on a la mauvaise idée de le promener sous la pluie, connaissez-vous pire infamie que cette puanteur décuplée par l’humidité ? Un clebs, ça bave partout et prétend, dans d’incontrôlables élans affectifs, vous rouler une pelle sitôt après avoir soigneusement léché le cul d’un de ses congénères. Ca ne va pas bien, Médor, tu te crois où ? Il n’y a que de ma femme et encore, que je tolère ce genre de familiarités !

Ca ne s’essuie pas les pompes en rentrant à la baraque, un chien. Ça aboie comme un con, pour un oui, pour un non. Les cockers ont les oreilles qui trainent dans leur gamelle. Les bouledogues avec leur truffe écrasée et leurs gros yeux larmoyants ne m’inspirent que pitié et agacement. Après avoir bâfré de la crème, l’aspect de leur gueule me renvoit l’image d’une triste fin de coït avec une bohémienne velue. Qu’y a-t-il de plus ridicule qu’un caniche, royal ou non, avec ses bouclettes à la con et son caractère épouvantable ? Aucune race de clébard ne trouve grâce à mes yeux, de la plus petite à la plus grande. Que tu sois le plus hargneux des york (Calibre 12, que ta marque soit cent fois bénie !) ou le plus débonnaire des Saint Bernard, pour toutes les raisons évoquées plus haut et pour mille autre encore : clébard, je ne t’aime pas !

Chien faisant caca - dessin de Bernard Masson ©

Je ne comprends pas qu’on puisse s’attacher à un chien. Une chaîne hi-fi, une voiture, une marque de clopes, de Whisky ou un géranium, je peux admettre. Une femme, à la rigueur ! On a tous nos petites faiblesses car ce sont elles qui nous humanisent.

Mais à un clebs !

Un clebs qu’il faut emmener pisser, déféquer, tous les jours et par tous les temps. Sans compter que le minimum civique exige que tu ramasses ses étrons ! Un clebs qu’il faut nourrir et soigner. Il faut de temps en temps le laver dans ta « propre » baignoire, que du bonheur, et parfois l’habiller. Mort de rire !

Quant à vous, propriétaires canins qui par cadors interposés, contribuez à parsemer mon trottoir préféré de cette matière grasse et nauséabonde qui vient parfois malencontreusement enduire ma semelle, je n’éprouve pour vous que haine et mépris. Je formule des vœux sincères pour que votre compagnon à quatre pattes soit très vite atteint d’une quelconque et incurable pathologie, le condamnant ainsi irrémédiablement, à sa dernière piqûre.

Et vous par la même occasion, à débourser cent euros pour récupérer sa laisse et son collier. Ça vous fera toujours un souvenir, plus agréable que celui collé à ma semelle.

Bonne journée.

© Jean Menchassech

 

 Vos commentaires 

  • Vous ne devriez pas dire du mal des chiennes, ce sont nos meilleures amies - (Lucien Debaskervil)
  • Plus je vous connais, moins j'aime mon chien ! - (Ruth Weiller)

 

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Jean Menchassec - Digressions & rotis de veau

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